
Madame Bovary fait partie de mes héroïnes préférées de la littérature Française. Lorsque j’ai lu l’histoire d’Emma Bovary il y a quelques années, je me suis retrouvée dans sa propension à la rêverie et dans son sentimentalisme qui la fait réfugier dans la lecture. C’est ainsi que j’ai commencé à m’intéresser au terme “bovarysme” qui renvoie à la relation particulière au monde d’Emma: sa “passivité nostalgique et fascinée”. Bien que le “bovarysme” fut initialement associé à la condition de la femme au XIXème siècle, il est de plus en plus utilisé pour décrire un refus de la monotonie de la vie moderne.
Aujourd’hui j’aimerai partager avec vous certains de mes passages préférés:
“Pourquoi déclamer contre les passions ? Ne sont elles pas la seule belles choses qu’il y ait sur la terre, la source de l’héroïsme, de l’enthousiasme, de la poésie, de la musique, des arts, de tout enfin ?”
“Quelle meilleure chose, en effet, que d’être le soir au coin du feu avec un livre, pendant que le vent bat les carreaux, que la lampe brûle.”
“Son coeur, comme les gens qui ne peuvent endurer qu’une certaine dose de musique, s’assoupissait d’indifférence au vacarme d’un amour dont il ne distinguait plus les délicatesses”
“Elle se laissait aller au bercement des mélodies et se sentait elle-même vibrer de tout son être comme si les archets des violons se fussent promenés sur ses nerfs.”
“Elle confondait, dans son désir, les sensualités du luxe avec les joies du cœur, l’élégance des habitudes et les délicatesses du sentiment.”