
Un hymne à ce que la vie est et n’est pas. Un hommage aux vivants et aux absents qui ne nous quittent jamais. Après avoir perdu son meilleur ami cinéaste Eugène, Phillipe Claudel se lance dans une réfléxion profonde sur l’existence et l’abscence: “Être avec les vivants. Être dans la vie. Mais qu’est-ce que cela signifie, profondément, être vivant? Quand je respire et marche, quand je mange, quand je rêve, suis- je pleinement vivant? Quand je sens la chaleur douce d’Elena, suis-je davantage vivant? Quel est le plus haut degré du vivant? “. Les métaphores de l’auteur n’ont jamais cessé de me surprendre et de me faire découvrir des analogies là où je n’en voyais pas.
C’est un livre qui m’a beaucoup marquée et je dirais même qu’il a été difficile à lire.. l’auteur décortique avec un réalisme boulversant la diversité des émotions humaines. Je le recommande tout de même puisque comme l’a confié l’auteur “Le roman prend le prétexte grave de la disparition, mais pour montrer comment la vie est lumineuse, même avec des absents qui sont finalement toujours présents”.