Un livre à lire et relire à différents moments, pour les mêmes raisons: une histoire parsemée de leçons de vie, une sagesse inouï, la subtilité de la plume de Khalil Gibran, les mots que l’on recherche sans le savoir.
J’adhère totalement au point de vue d’Amin Maalouf sur cette oeuvre traduite en 100 langues différentes: un livre qui n’entre dans aucune classification habituelle. Le personnage principale, “le prophète” Al Mustapha a vécu pendant 12 ans dans la ville d’Orphalese et décide de retourner chez lui. Lors de son trajet, il rencontre plusieurs personnes qui lui posent des questions sur divers sujets: l’amour, la vie, la mort, la justice, le bonheur, le don, le mariage, la joie, la tristesse, l’amitié, la connaissance…

Mes passages et citations préferées :
“C’est seulement à l’heure de la séparation que l’amour connait sa propre profondeur”
“L’amour ne donne rien que lui-même et il ne prend que lui-même”
“Connaître la douleur d’un trop plein de tendresse”
“C’est lorsqu’on donne de soi-même que l’on donne vraiment”
“Rester oisif, c’est devenir étranger aux saisons”
“Plus la tristesse creusera profond dans votre être, plus vous pourrez contenir de la joie”
“La soif de confort tue l’ardeur de l’âme”
“Vous êtes bons si vous vous efforcez à donner de vous-même”
“La beauté est un doux murmure”
“En hiver, nous nions notre printemps”
“Vague et nébuleux est le commencement en toute chose”
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